Présidence : Serge Memmi, un mandat de transformation et de nouveaux chapitres à écrire…

Depuis 2018, Serge Memmi préside l’ARFA. Après huit années d’engagement à la tête de l’association, il revient sur les temps forts de sa mandature, les mutations du secteur, et les défis à venir. À l’occasion de la fin de son mandat, il annonce qu’il ne se représentera pas lors de l’Assemblée générale du 24 juin prochain, et appelle les générations futures à poursuivre le développement de l’ARFA avec ambition et exigence.

Un engagement de long terme au service de l’ARFA

Mon engagement auprès de l’ARFA remonte à 2015, d’abord en tant que Vice-président, puis, à partir de juin 2018, en tant que Président. J’ai accepté cette responsabilité à la suite du départ anticipé de mon prédécesseur, dans un contexte de mutation profonde du secteur de la formation professionnelle.

À cette époque, peu envisageaient de se porter candidats. Pourtant, les enjeux étaient considérables : la réforme portée par la loi Choisir son avenir professionnel s’annonçait comme un tournant structurant. J’étais convaincu que l’ARFA devait jouer un rôle central dans ce nouveau paysage.

Aujourd’hui, après dix ans d’engagement, dont huit à la présidence, je mesure le chemin parcouru avec fierté.

Les temps forts d’une mandature de transformation

Dès mon arrivée à la présidence, l’un des premiers enjeux fut de consolider notre gouvernance en recrutant une direction capable de piloter l’ARFA dans cette nouvelle ère. Ce fut le point de départ d’une réorganisation stratégique entre 2018 et 2019.

La mise en œuvre de la réforme a nécessité une mobilisation sans précédent. L’apparition de la concurrence, l’évolution des financements, la refonte de l’apprentissage… autant de défis que nous avons su relever collectivement. Aujourd’hui, l’ARFA est reconnue comme tête de réseau en Île-de-France dans ses secteurs historiques.

La crise sanitaire de la Covid-19 a constitué un autre moment charnière. Il nous a fallu adapter nos modalités pédagogiques pour maintenir l’activité : la formation à distance a été déployée rapidement, avec professionnalisme et réactivité.

Enfin, deux étapes récentes ont marqué un tournant : l’arrivée de Benoît Cayron-Renaux à la direction en 2023, et la célébration des 30 ans de l’association. Ces événements ont renforcé notre visibilité et ouvert une nouvelle page pour l’ARFA.

Préparer l’avenir : les chantiers à poursuivre

L’ARFA est aujourd’hui en mouvement. Elle continue d’attirer de nouveaux organismes de formation, qu’ils découvrent l’apprentissage ou souhaitent rejoindre un réseau structurant.

J’encourage les équipes à consolider cette dynamique, à élargir le réseau, et à affirmer encore davantage le positionnement stratégique de l’ARFA dans un contexte de réforme à venir dès le 1er juillet.

Un axe de développement me semble prioritaire : la dimension commerciale. Dans un environnement concurrentiel, l’absence de stratégie de prospection et de construction d’offres limiterait notre capacité à rayonner. Il est temps d’accélérer sur ce point.

Par ailleurs, il conviendra de maintenir un haut niveau d’exigence dans la formation des apprentis, tout en redonnant une impulsion à la formation continue, dans un contexte de contraction des financements publics.

L’ARFA : une aventure collective, un héritage à transmettre

Je tiens à remercier chaleureusement mes deux plus fidèles compagnons de route, Éric Brimeau et Claire Lechevallier, avec qui j’ai eu le plaisir de siéger au Bureau tout au long de ces années.

Je salue également les Directrices et Directeurs qui ont marqué mon mandat : Sylvie Martin, Anthony Robert, Aurélie Cometti, et Benoît Cayron-Renaux. Merci à toute l’équipe actuelle pour son implication et son professionnalisme.

Enfin, je remercie l’ensemble des organismes de formation adhérents, véritables piliers de notre réseau.

Aujourd’hui, je fais le choix de ne pas me représenter à la présidence. C’est une décision murement réfléchie, guidée par la volonté de transmettre et de permettre à une nouvelle équipe de poursuivre le développement de l’ARFA.

Je forme le vœu que le plan Horizon 2026 puisse être mené à bien, et j’invite les générations à venir à imaginer de nouveaux modèles : pourquoi ne pas envisager une ARFA porteuse de ses propres formations ? Cette piste encore peu explorée pourrait devenir un levier de diversification stratégique.

Une présidence qui se transmet avec confiance

Après plusieurs consultations auprès du Conseil d’administration et du Bureau, le nom de Rachel Seris s’est imposé naturellement comme une personne légitime pour prendre la suite à la présidence de l’ARFA.

Ancienne membre de l’association, elle y a siégé pendant de nombreuses années, notamment lorsqu’elle représentait l’un de nos organismes de formation partenaire, le CREIF, et a toujours manifesté un fort attachement au collectif.

Elle a d’ailleurs pris, depuis octobre, la responsabilité de l’animation de différents groupes de travail autour des nouveaux référentiels et de la réforme des diplômes.

Son implication ne se limite pas à l’organisme qu’elle représente : elle est investie dans des missions importantes, témoignant de sa fidélité, de son attachement profond aux valeurs de l’ARFA et de son engagement à faire vivre notre association.

C’est donc tout naturellement, et avec une grande confiance, que je lui apporte mon plein soutien, convaincu qu’elle saura poursuivre le travail engagé, dans le respect de nos fondations et avec l’élan nécessaire à notre avenir commun.

Bonne route à toutes et tous.

Ce ne sont pas les mots retraite, présidence ou femme qui me viennent à l’esprit quand je pense à mon implication passée et future à l’ARFA, mais plutôt des termes comme participation et accompagnement au projet collectif.

Présente depuis de nombreuses années au Bureau aux côtés de Serge et Éric, je souhaite aujourd’hui continuer à contribuer activement à la vie de l’association, au sein du Conseil d’administration ou des commissions.

Partager mon expérience et passer le relais me semble essentiel, afin que l’ARFA continue de rayonner en tant que tête de réseau en Île-de-France, et qu’elle demeure au service des personnes, actrices de leur parcours professionnel. Claire Lechevallier – Secrétaire générale

J’avais initialement envisagé de me retirer de mes fonctions au moment du départ de Serge. Mais, étant moi-même à deux ans de la retraite, il m’a semblé plus pertinent d’assurer une transition du Bureau en douceur.

Je n’ai pas souhaité me porter candidat à la présidence – ce n’est pas mon projet. En revanche, je resterai engagé au sein du Bureau pour accompagner la nouvelle équipe et le Conseil d’administration dans cette phase de transition.

Mon objectif est clair : garantir la continuité du projet associatif de l’ARFA et transmettre dans les meilleures conditions. Mon engagement s’inscrit pleinement dans cette logique de soutien, de stabilité et de transmission. Éric Brimeau – Trésorier

Rendez-vous le 24 juin prochain !

Serge Memmi a longuement consulté le Bureau et le Conseil d’administration sur l’avenir de la gouvernance de l’ARFA.
« Le nom de Rachel Seris s’est imposé naturellement comme une personne légitime pour prendre la suite à la présidence de l’ARFA. C’est avec une grande confiance, que je lui apporte mon plein soutien. »  

Rendez-vous 📅 le 24 juin à 14h30 aux Relais solidaires de Pantin, pour une Assemblée générale qui s’annonce comme un moment charnière dans l’histoire de l’ARFA.


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